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Tout et rien

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Hier j'ai vu le film "L'Emploi du temps"

Hier j'ai vu le film "L'Emploi du temps" de Laurent Cantet librement inspiré de l'affaire Jean-Claude Romand (un autre film inspiré de la même affaire existe "L'Adversaire" de Nicole Garcia). Et cela m'a rappelé un souvenir.
J'ai travaillé beaucoup de temps dans une multinationale américaine d'informatique, d'abord en RP puis dans l'est. Étant révoltée notamment par les conditions particulièrement le harcèlement (2 suicides dans l'établissement où j'allais travailler dans l'est), je me suis syndiquée et j'ai effectué nombre de voyages à Paris pour participer aux paritaires...
C'est lors d'un de ces voyages qu'un collègue m'a raconté une histoire proche de cette affaire Romand.
Quand j'étais à Paris, je déjeunais souvent avec Joël l'ingénieur d'affaires avec qui je travaillais et lors d'un de ces retours à Paris, je me suis inquiétée de ne plus le voir et on m'a raconté alors l'"histoire".
Il avait démissionné parce que son ami d'enfance, André, s'était suicidé. Et cet ami d'enfance était comme lui chef de service dans notre entreprise. Mais il avait été licencié "à l'américaine" peu de temps après mon départ pour la province. C'est à dire un matin le cadre dirigeant arrive à son job, 2 heures plus tard il repart avec son carton d'objets personnels et un chèque (souvent pas très généreux) et comme les hauts cadres sont peu syndiqués et revendicatifs... ça passe même en France.
Et il n'avait rien dit à personne et avait rompu tout contact avec Joël. Donc tous les matins, il partait de chez lui et faisait comme s'il bossait encore. Et comme il était plutôt de la "haute", il avait maintenu ses activités : tennis, golf, chasse, écoles privées pour ses enfants et femme à la maison...
Pour garder tout cela, il s'était ruiné complètement une fois le chômage et l'indemnité de départ épuisés. Il avait souscrit des crédits à n'en plus finir. Quand les huissiers se manifestèrent pour saisir ses biens, il se suicida alors laissant sa famille ruinée et surendettée pour des années.

Réponse de Vulcain 2

Ces situations ne sont pas acceptables soyons positifs au moins celui là n'a pas assassiné sa famille....

Réponse de NEUTRON

Pourquoi mettre des histoires aussi tristes sur le forum ?
Ne sommes nous pas ici pour passer de bons moments et oublier nos soucis ?

Réponse de Glad

Comme les publications/papier: de la boîte aux lettres direct dans poubelle recyclable..

Caro..., 26/07/2020 19:45 :
quelle honte un tel jugement et très irrespectueux !!!
Camphinois, 26/07/2020 20:05 :
Ayez au moins le respect du texte car votre réponse est à Ecrire sur papier WC
skaya17, 27/07/2020 09:07 :
pourquoi tant d animosité..? pour un film ou envers la personne..?...pour la bonne ambiance..?..ou la mauvaise ambiance...?...pfff

Réponse de Glad

Bonsoir @ tous.
Tous les après-midi ou le soir, j'essaye de venir jouer au tarot, pour me détendre et rencontrer des personnes sympathiques, qui comme moi aime ce jeu.
Depuis trois ans, tous les matins, je rencontre la misère , la souffrance et le désespoir, et cela de plus en plus, je ne regarde plus les infos depuis belle lurette.
Alors vos commentaires et vos copinages à trois balles ne me touche plus.
Allez dans la rue, rendez service aux démunis, et on en reparlera de ces posts, qui n'ont rien à faire sur un forum de tarot.
Sur ce, bonne soirée .

Camphinois, 26/07/2020 21:22 :
@MARYLINE
Cette réponse esr bien adaptée

Réponse de Caro...

rubrique du forum /

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Tout est dit , ce post a bien sur sa place sur le forum... Quant a ceux que cela gène et bien qu ils s abstiennent de commenter..

Merci MEMOIRE de ce partage

NEUTRON, 26/07/2020 20:38 :
Vous aimez, ça n'engage que vous Caloukys, mais vous n'avez surtout pas à demander à ceux qui n'apprécient pas de se taire et passer leur chemin.
Caro..., 26/07/2020 20:48 :
Que j aime ou pas n a rien a voir la dedans, je respecte le fait de partager des choses bien écrites dans une rubrique qui s y prête.. il n est pas acceptable que des personnes interviennent pour être juste irrespectueuse et cassante

Réponse de --- DIABLOFUN ---

Hello ! Des histoires tristes ou rigolotes intéressent (plus ou moins) toutes les personnes "susceptibles" de les voir et donc, ont fort bien leurs places, (malgré tout) dans ce forum hétérogène. Surtout ne pas les jeter "vraiment" dans une poubelle comme certaines pubs envahissantes ! Donc, cet « avis » contraire me parait exagéré. Bof, à réfléchir ? Good bye !

Camphinois, 26/07/2020 20:40 :
On aime ou on n'aime pas ce genre d'histoire mais je trouve la réponse de MARYLINE adaptée

Réponse de Mémoire 88

Je ne pensais pas déclencher de telles réactions... c'est d'ailleurs plutôt Glad par sa réponse désobligeante qui provoque des réactions.
Aucun joueur n'est obligé de lire tout le forum, si un sujet déplaît, on passe au suivant sans pour autant commenter si on n'a rien à dire.
Je comprends qu'on veuille se distraire bien sûr, mais s'informer de sujets réalistes, parfois tristes, c'est aussi cela l'Internet.

Réponse de --- DIABLOFUN ---

Salut ! Il est normal que des réactions franches de personnes équitables viennent soutenir un thème (bien mieux narré surtout, que certaines brèves de comptoir) parfois rengaines, car maintes fois serinées ! Intervenir pour dire les mêmes phrases et nous « suggérer » de faire le bien dans la rue est plutôt « risible » surtout quand on « agresse » facilement pour rien ! Donc, cette révélation me parait bien ambiguë ? La bonté « passe » toujours par une grande mansuétude humble. La misère à toujours existé partout et ce, depuis des siècles. Actuellement, c'est pire hélas, (à cause du néfaste fléau) alors une histoire, - (même triste) - peut être racontée sans être « absolument » désavouée avec hargne ! Carpe diem. Ciao !

Réponse de skaya17

bonjour tout le monde

...quelle ambiance...!
un film est un film...

il y a la pause musicale qui est intéressante par la diversité des musiques que l on peut écouter..
il pourrait peut être y avoir la création de " la pause film " pour la présentation et découverte des film anciens ou nouveaux..par thème...

bonne continuation et ZEN pour une histoire de film...

Réponse de 41elliryc

@Memoire88

Hello!!!

C'est très plaisant de te revoir poster sur le forum régulièrement et sous différents thèmes.

Tes qualités d'écrivaine ainsi que ton expérience du site sont très intéressantes pour apporter des nouvelles idées et réfléchir à celles ci de manière "démocratique" mais surtout audible à la compréhension de l'écrit.

De manière globale, il y a deux esprits chez l'être humain: ceux qui sont attirés par les lettres (côté spirituel) et ceux qui attirés par les chiffres (cartésien).

Etant donné qu'il existe sur le site, plusieurs endroits où les joueurs peuvent échanger sur des sujets autres que le tarot, je ne vois pas où est le problème que tu publies ce sujet (hormis les lois sur les droits d'auteurs et l'utilisation sur internet).

Chouette, j'ai réussi à écrire un commentaire en moins de 25 lignes^^

Bons jeux à toi

Mémoire 88, 27/07/2020 11:58 :
Merci tout plein !

Réponse de NEUTRON

Le résumé qui nous en a été proposé ne m'incite pas du tout à aller voir ce film.
Merci pour m'avoir évité de perdre mon temps.

Mémoire 88, 27/07/2020 12:49 :
Non, Neutron, je ne raconte pas le scénario du film "L'Emploi du temps", mais voir ce film m'a rappelé une histoire vécue dans mon entreprise multinationale.
J'ai vu il y a plus longtemps le film directement inspiré de l'affaire Jean-Claude Romand, "L'Adversaire", qui lui correspond à l'affaire elle-même (un ex étudiant en médecine qui fait croire à tous y compris sa femme et ses enfants qu'il a réussi brillamment ses études de médecine et qu'il travaille à l'ONU à Genève en tant que chercheur alors qu'il passe ses journées à errer sur les routes ; cela a duré 18 ans avant que la vérité ne soit découverte et... )
Le film "L'Emploi du temps" ne fait que s'en inspirer de loin et correspond à la situation de mon collègue : un haut cadre licencié qui fait croire qu'il a un emploi alors qu'il ne cherche même pas et vit grâce à la générosité de sa famille et de ses amis. la fin de "L'Emploi du temps" est d'ailleurs totalement différente de ce fait divers criminel.
--- DIABLOFUN ---, 28/07/2020 02:36 :
Contrairement à cet avis, plutôt "rêche" selon moi ou autres (pour le moment) nous "pensons" que cette tragique histoire ne doit pas être occultée. Tant mieux si un "bon film" relate alors "soigneusement" le parcours de cet homme indigne, obnubilé par diverses abjections maléfiques liées à son délire incroyable. Malheureusement il fut trop longtemps un "grand" manipulateur surtout crédible (envers son entourage) et pas découvert avant ses horribles forfaits. Hélas car, pour chaque époque, des êtres subissent de multiples violences inexcusables ! (D'autres cas presque "similaires" et impardonnables ont défrayé la chronique aussi).

Réponse de Vulcain 2

@bonjour terra,

Mémoire poste régulièrement des sujets interessants.Je suis la première a échanger sur ses posts divers.

Ceci dit, Neutron a également le droit de s'exprimer et d'argumenter sur un sujet qui lui parait sensible.

Il est intolérable qu'il se voit accusé d'intimidation car telle n'est pas sa démarche.

Mémoire 88, 28/07/2020 20:54 :
Merci :)

Réponse de --- DIABLOFUN ---

Salut ! À chacun(e) ses avis ! Le mien positif, - comme certains - (dans cette publication réaliste) vaut les négatifs. Donc, même si on est, (pour ou contre) ce récit navrant, il ne faut être obtus ? Quand une rédaction (hors tarot) « gêne » certaines personnes axées uniquement pour le jeu, (voir de « rares » motifs plus haut) et bien, il ne « faut » pas la zieuter que pour « livrer » des gloses (plutôt antinomiques) et surtout hors sujet. Ciao !

Réponse de Mémoire 88

finalement quand on échange sereinement, tout se passe bien :)
J'en profite pour vous afficher une de mes fables qui est publiée par un de mes éditeurs pour la seconde fois depuis son écriture. Bien qu'universelle est est très actuelle et en plus c'est une fable arithmétique :)

Surpopulation.
Jadis, une jeune rainette partit en quête d'une mare inhabitée. Elle avait mal vécu toutes les mutations de sa jeunesse dans la promiscuité et le surpeuplement, et aspirait à un havre de paix et de sérénité.
Elle en dénicha une toute petite : le charme d'une fine pellicule verte, le calme du lieu et aucune autre grenouille à l'horizon. Le soir venu, gavée d'insectes volants guère effarouchés par ce mignon animal, elle se résolut à passer sa nuit sur le superbe nénuphar flottant au milieu du minuscule étang.
Au réveil, elle découvrit un second nénuphar juste à côté du sien. Sans y prêter attention et curieuse des alentours, elle explora les rives et les abords du plan d'eau. Elle perçut un aimable coassement et se dirigea vers la source de ce chant. Un charmant batracien fredonnait une douce mélodie qui émut fort la rainette. Son coeur en chavira tant que, au crépuscule, ils se retrouvèrent l'un contre l'autre à échanger de doux câlins.
Le lendemain matin, enlacés sur la rive, rassasiés de bonheur, ils aperçurent quatre nénuphars. Elle se sentit dolente en fin de matinée et son compagnon pourvut à tous ses besoins. En début de soirée, la souffrance empira ; soudain, deux petits oeufs surgirent. Le couple néophyte s'émerveilla de ces pontes inattendues. L'amant s'empressa de confectionner d'adorables berceaux emplis d'eau et les installa au pied des fleurs pour aider peut-être aux mues prochaines. Au petit jour, la flore aquatique avait encore doublé. Un quatuor de copains de son nouvel amoureux vint en visite et choisit de rester dans ce paradis. De proche en proche, d'amis en connaissances, de frères en soeurs, de cousins en cousines et d'éclosions en sus, chacun des nouveaux nénuphars, toujours prolifiques eux aussi, se trouvait occupé : certains par une grenouille, un couple, une jeune grenouillette... ou d'autres abritant des pouponnières.
Hélas, un matin, la mare se réveilla presque submergée par la multiplication de ces lis d'eau. On les tassa un peu, on optimisa leur place, et ainsi l'étendue liquide réapparut sur la moitié de la surface.
La population adulte se regroupa afin de décider des mesures à prendre pour résoudre cette crise. Fallait-il déménager avant demain vers un autre étang où la nage redeviendrait le sport favori de toutes les grenouilles de plus en plus incommodées par la pullulation végétale ? Ou alors, au prix de quelques travaux d'agrandissement, cette mare maudite se révélerait-elle suffisante pour accueillir la totalité des familles batraciennes et florales actuelles et à venir ?
D'ailleurs en fin de réunion, d'un commun désaccord, après maint calcul complexe, moult débats houleux et un vote kif-kif, le problème de la surpopulation animale ne se posa plus. Ceux qui pensaient qu'il fallait partir dans l'instant s'en allèrent alors sans attendre le lever du soleil... notamment notre jeune rainette, son galant et leurs deux cent cinquante-six rejetons : elle savait que le lendemain, les nénuphars auraient vaincu et occuperaient tout en se dédoublant une dernière fois. Comme elle, ils devaient connaître les secrets de l'arithmétique.

NEUTRON, 27/07/2020 22:15 :
L'histoire ne dit pas qui payat les allocations familiales...
yareg, 28/07/2020 00:16 :
Tant va l'eau à la fontaine qu'à la fin, heu, je sais plus !
--- DIABLOFUN ---, 28/07/2020 00:55 :
Tant va l'eau à la "FONTAINE de Jean" qu'à la fin tout déborde ?
--- DIABLOFUN ---, 28/07/2020 01:12 :
Moralité : une grenouille calcule (fort bien) et anticipe parfois mieux que moi ou autres, (lol) certains problèmes de "liquides" à venir ?
Mémoire 88, 28/07/2020 03:51 :
Pourquoi 2 "grincements" ?

Réponse de yareg

Bonsoir les zami e s,
Quand je publie des brèves de comptoir, c'est juste pour essayer de faire sourire ou pleurer des ami e s sur des écrits qui ne sont pas de moi, mais qui m'ont touché d'une manière ou d'une autre, jamais pour me faire de la pub personnelle ou des inimitiés, libre à vous de partager ou non, la touche désamitié est facile à utiliser.
Je précise que ces brèves ne sont destinées qu'à mon salon d'amis.

Mémoire 88, 28/07/2020 03:45 :
OK, mais quel rapport avec le sujet ???
yareg, 28/07/2020 08:20 :
On m'attaque, je me défends c'est tout !
yareg, 28/07/2020 08:26 :
Commentaire d'une personne n'étant pas dans mon cercle d'amis et pas censée lire mes brèves : "Pour ce qui est du bistrot, je pense que la place de certains blagues issues des "brèves de comptoir" publiées dans le salon, ne méritaient même pas les égouts."
NEUTRON, 28/07/2020 09:04 :
Eh oui, les brèves de comptoir de notre Ami Tareg n'ont d'autres intentions que de nous faire sourire et je préfère de loin ce type de publication que des poésies à message politique en toile de fond et aux raccourcis démagogiques.
Tonton pourquoi tu tousses ?....
mimie., 28/07/2020 09:25 :
Les brèves de comptoir ne sont pas de la littérature et n'en ont jamais eu la prétention. Elles sont d'ailleurs dénuées de toute affectation littéraire.
Elles font partie de notre patrimoine, peuvent être de mauvais goût, emplies de sagesse populaire, humoristiques, absurdes ...
Les brèves de comptoir sont de qualité inégale, elles ne sont que la transcription écrite de propos tenus ... dans des cafés. Elles sont nous ; nous sommes tous amenés, un jour dans notre vie, à tenir ces discussions dont nous ne serions peut-être pas fiers s'ils devaient faire l'objet d'une publication. Alors sourions-en et faisons preuve d'humilité.
Bonne journée à tous
Camphinois, 28/07/2020 14:37 :
Tareg
"On m'attaque je me défends"
OK mais quand tu m'envoies un message ou que tu écris "Camphin tu trolles le sujet Pause Musicale " tout simplement parce que je mettais beaucoup de titres et autres remarques ,je me défends comment ???Tout simplement en boycottant ce sujet pause musicale Peux t'on se défendre face à un Modérateur sur ce site ? et Comment?
Les modérateurs se soutiennent à juste titre mais ne soutiennent pratiquement jamais un joueur qui reçoit à tort ou d'une manière indélicate une remarque d'un modérateur
Tu n'est pas attaqué mais critiqué pour tes brèves de comptoir et moi elles ne me font pas sourire car trop abondantes le chat du salon est d'une certaine façon trollé
yareg, 28/07/2020 16:22 :
@Camphin, 30 posts musicaux en 2 ou 3 heures ce jour là ! C'est beaucoup comparé à mes 4 ou 5 lignes de brèves quotidiennes dont tu peux te dispenser, il ne tient qu'à toi !
--- DIABLOFUN ---, 28/07/2020 16:30 :
EFFECTIVEMENT, les brèves de comptoir ne sont pas vraiment de la grande littérature et peuvent faire "marrer" (selon qui les raconte) avec un phrasé (souvent vulgaire) pendant certains apéritifs (en privé) ou, lors de grosses beuveries entre "poivrots" (lol) dans un certain contexte. On peut alors rire de tout mais, pas dans une communauté hétérogène ignorant l'alcool ou se "modérant" envers lui, surtout quand on est dans ce beau site de tarot qui n'est pas conçu pour de telles choses parfois très immorales et excentriques ?
Donc, ne plus dépasser les bornes ou enfreindre le règlement dans certains cas ! (Il concerne tout le monde). HEIN ?
yareg, 28/07/2020 16:34 :
Comme certains virevoltent aisément du côté de la liberté ou de la censure selon l'interlocuteur, sans oublier l'insulte et l'accusation gratuite au passage !
--- DIABLOFUN ---, 28/07/2020 19:59 :
Questions injures, bibi en a reçu de nombreuses dont certaines furent serinées en plusieurs fois.
J'ai du même faire quelques rapports circonstanciés avec les dates et heures.
Bien sur, je dispose les enregistrements de mes allégations et peut fournir par mails toutes les preuves irréfutables.
Le hic est que je n' insulte jamais même contre les pires !
Diablotin préfère répondre avec humour (quand cela est possible) et lorsque on lui "permet" ce droit !
yareg, 29/07/2020 14:34 :
Comme disait Desproges : "Bonjour ma colère, salut ma hargne, et mon courroux coucou !"

Réponse de yareg

Bravo Terra, ta Terra me semble très cognita !

Réponse de tondjo

hello,
les 2 textes, celui de Mémoire qui ouvre le sujet et celui de Terra qui "jardine sur du silex", j'aime beaucoup, vraiment !
L'un et l'autre font jouer des émotions dans des registres différents...les 2 me touchent. Rien de pire que l'absence d'émotion. L'art est là pour nous faire vivre des émotions, le beau et le gentil sont des émotions, mais s'il n'y avait que celles-ci...quel ennui ! Du coup la laideur et la méchanceté (visible dans certains tableaux par exemple) déclenche des émotions et laissent des traces, des empreintes, qui nous construisent et nous font grandir tout autant, elles nous font appréhender le monde et son humanité en nous montrant des facettes, il est vrai, pas toujours reluisante. L'art est complexe, utile et surtout pas dans un registre unique...parfois on n'aime, parfois pas...le pire étant quand il nous indiffère. Bravo les filles :)

Mémoire 88, 28/07/2020 20:49 :
Merci :)

Réponse de Caro...

Qu'il est navrant de voir de tels propos et échanges personnels sur un sujet ouvert inintéressant et relevant le niveau du forum. Décidément, chacun devrait peut être rester à sa place et régler ses comptes en privé. MEMOIRE ouvre un post intéressant et avec de la hauteur, personne ne respecte

Mémoire 88, 28/07/2020 21:32 :
Merci :)
Camphinois, 29/07/2020 07:43 :
Ces 2 textes on les lit ou on ne les lit pas mais inutile de lancer une critique personnelle car franchement ça n'est pas plus intéressant
Deux écrivains sur ce site et combien de Poètes conservons les
Bee.., 25/08/2020 19:08 :
Mais si caloukys il y a des joueurs qui défendent Mémoire si tant est qu'elle ait besoin de défense. Son histoire est triste mais réelle nous ne vivons pas dans un monde de bisounours et pour une fois je ne suis absolument pas d'accord avec Neutron. Sur le forum nous pouvons parler d'autre chose que de tarot et nous pouvons partager nos émotions merci donc à tous ceux qui font appel à notre sensibilité

Réponse de yareg

D'autres écrivains plus discrets fréquentent ce site, bonne journée à toutes et tous

Réponse de tondjo

il existera des chèvres génétiquement modifiées, de ces insatiables débroussailleuses, infatigables bouffeuses de ronces et de chiendent auxquelles les scientifiques auront attaché le gène dominant du paysagiste...et là, nous feront valoir notre droit à la contemplation béate...une boulimie de contemplation sans que 2 jours de répit n'ouvre la voie à la barbarie épineuses.
Il existera, dans 2000 ans des chèvres-paysagistes connectées, qui seront nos précieuses alliées...en attendant, nous mangeons du pain noir pour gagner 2 mètres sur les lignes ennemies. Comme une guerre des tranchées, avec la boue, la sueurs et le sang des ampoules éclatées, des griffures de ronces et les coups de baïonnettes de l'épine noire qui nous plante ses longues dagues qui infectent nos corps...c'est un combat qu'il est, je crois, préférable de ne pas gagner. Gagner ce combat signifierait la fin de la beauté sauvage, la fin de cette danse entre l'homme et la nature...

Mémoire 88, 30/07/2020 11:58 :
J'aime ton analyse !

Réponse de tondjo

Des tranches de vie qui respirent la vie :)

Mémoire 88, 01/08/2020 16:47 :
Terra Incognita , je suis d'accord avec Tondjo, votre histoire est belle, elle respire la vie, notre dame nature peuplée de belles choses et puis ces chats qui sont là pour la réguler un peu, parfois beaucoup trop, il est vrai.
Je loue depuis 6 ans une maison avec un terrain très grand (comprenant un hangar abritant une volière et des clapiers.,. déserts) et 2 choses sont remarquables dans l'esprit de votre récit :
- chaque fin d'après-midi une vieille dame vient, siffle, appelle une bande d'une demi-douzaine de chats, elle s'est engagée à les nourrir et à s'occuper de ces félins qui appartenaient à un vieux monsieur entré en EHPAD et quel que soit le temps, le confinement elle fait sa visite et ils viennent !
- pour la nature, il y a notamment parmi les arbres fruitiers un coin où des végétaux s'imbriquent entre eux, sur moins de 4m², entre un grand cerisier et un houx, plusieurs plantes cohabitent et s'emmêlent :
- un jeune cerisier
- un groseillier
Puis il y a 5 ans un pied de vigne grimpante a poussé et caresse le grand cerisier et cette année un noisetier s'est adjoint à la promiscuité. Pour l'instant tous survivent et produisent !

Réponse de Mémoire 88

Je tente un nouvel affichage d'un de mes textes primés mais je ne vais pas insister longtemps si certains continuent à dénigrer mes interventions... mais pour faire plaisir à ceux et celles qui apprécient, j'insiste un peu !
Comme on parlait de chèvre, j'ai écrit une histoire s'inspirant de « la chèvre de M Seguin » mais avec un taureau (à noter que si ce texte a été signé d'Alphonse Daudet, il a été écrit par son son prête-plume, Paul Arène, d'où le nom du vacher dans ma nouvelle).
Il y a quelques années plusieurs écrivains avaient décidé de constituer un recueil de nouvelles traitant la corrida de manière "réaliste" et qui aurait dû être distribué lors des corridas.,. Finalement ce fut abandonné par manque de textes, j'avais écrit le mien qui fut publié un peu plus tard lors du dernier concours Calipso.
Calipso était une association qui organisait en Isère des rencontres appelées "café littéraire, philosophique et sociologique" et notamment lors du concours annuel, les textes primés étaient lus et parfois joués par une troupe de théâtre. Et les lauréats étaient invités tous frais payés ! Je n'ai pu m'y rendre hélas ! Et Calipso a définitivement cessé ses activités.

Ce texte comme tous les autres est sous copyright.

La gloire de Rayo.

À l'aube, Pablo Arena entra dans le pré ; les bestiaux somnolaient encore. Tous sauf son taureau qui accourut triomphant :
-- Je suis sélectionné ! clama Rayo à son entraîneur.
Le vieil éleveur savait la raison de cet éveil matinal : la fierté juvénile. Autrefois, il avait déjà éprouvé un même sentiment de fatalité et d'impuissance face au destin glaçant.
-- C'est vrai ? répondit le vacher avec un sourire feint. Félicitations ! Le spectacle se déroulera demain ?
-- Oui. Tantôt, on viendra me chercher. Tu m'accompagneras ?
-- Bien sûr, Rayo.
Toujours, il avait escorté ses champions, avait vécu leur fin. Avec l'âge, il ne supportait plus la curée qui suivait le spectacle, s'éclipsait et laissait la foule acclamer le vainqueur. Il sortait de l'arène, ses larmes coulaient, chagrin incontrôlable noyant un pan de son existence. Il reconduisait la bétaillère vide à la ferme, déposait bien en vue sa lettre de démission adressée au patron et s'en allait à pied, ne se retournant pas sur son passé, ne saluant pas une ultime fois les bêtes dont il s'était occupé les mois précédents : il était dévasté, écoeuré par son espèce cruelle, et marchait le long des routes, sans but, la tête vide, jusqu'à n'en plus pouvoir. Après un court repos, il se remettait en chemin, s'arrêtait au premier village, prenait une chambre d'hôtel et, tout seul, diluait sa peine dans l'alcool.
Le temps efface nos douleurs et amnistie nos erreurs ; renaissait l'espoir d'un jour, une fois, sauver une âme, fût-elle animale. Sa réputation de découvreur de prodiges le précédant partout, il se résignait à accepter une même tâche.
-- Quel bonheur si tu assistes à mon sacre ! se réjouit Rayo.
-- Je t'ai élevé bébé, après la mort de ta mère ; je t'ai vu grandir et devenir le fier toro bravo que tu es maintenant et qui aurait avivé l'orgueil des parents que tu n'as pas connus.
-- Je ne te remercierai jamais assez.
-- Mais pas pour que tu te transformes en champion. Non. Que tu connaisses de nombreuses femelles, aies des enfants et sois heureux, un jour, de diriger le troupeau.
-- À l'avenir, oui ; d'abord être digne de mon père, je veux le venger !
-- Le torero qui l'a combattu n'a plus toréé.
Une corrida d'anthologie. Le taureau intraitable avait déstabilisé le matador. Celui-ci, un genou à terre, avait vu la bête revenir à la charge.,. sans ralentir, elle l'avait renversé de son mufle, avait cueilli entre ses cornes la muleta abandonnée au sol et s'était dirigée vers le toril. Blessée, elle aurait ensuite été achevée impitoyablement par le torero humilié, abattage à l'abri des regards et connu du seul milieu taurin et de quelques aficionados. Officiellement, cet animal qui avait épargné l'homme coulerait des jours heureux dans une pampa argentine.
-- Peu importe mon adversaire.
-- El Oso, il est redoutable !
Une vraie force de la nature : géant de deux mètres à la carrure et à la musculature impressionnantes. Une seconde raison avait justifié son surnom d'ours : il était tout de noir velu des yeux jusqu'au dos des mains.
-- Je gagnerai, contre lui ou un autre.
-- N'y va pas, insista le vacher. Tu te souviens de ce mur que tu n'avais pas voulu franchir à cause du dénivelé derrière l'obstacle ?
-- Oui, je risquais de me meurtrir.
-- On tente encore une fois ? Si tu te blesses, tu seras remplacé. Si tu réussis, on trouvera une nouvelle esquive qui justifiera ton renoncement.
-- Non, je suivrai mon destin et me battrai.,. au moins pour découvrir el paraiso.
-- Quoi donc ?
-- Derrière la muleta grise se cache l'entrée du paradis des taureaux. Des pâturages où l'herbe est éternellement verte, abondante, à l'odeur à nulle autre pareille, sans clôture, parcourus d'affriolantes génisses et aguichantes vachettes.
-- C'est une illusion, des hommes espèrent aussi un ailleurs après le trépas, aucun n'en est revenu.
-- Il suffit de croire pour le voir, les incrédules n'y accèdent pas. Ceux qui savent et perçoivent l'acier de l'épée, si.
-- L'épée, c'est l'estocade fatale !
À quoi bon ressasser en permanence les mêmes conseils ? Lui comme les autres toros bravos ne pouvaient sans doute pas comprendre que le tissu ou le métal n'agissent pas, qu'il faut un bras, une tête, un corps et que c'est ça qu'ils devaient cibler.,.
Oh ! Il l'avait entraîné. Il avait même réussi à le faire sauter aussi haut que n'importe quel équidé. Hélas, il touchait toujours la muleta ou l'épée, pas ce bras, ni l'épaule, pas plus que le cou.
-- Tu ne m'as jamais blessé, continua Rayo.
-- Moi non, El Oso n'hésitera pas, lui, il voudra te tuer.
-- Alors je viserai le bras.,. et le cou.
L'entraîneur savait que ça ne pourrait suffire, surtout contre un tel matador. Connu pour ses esquives exceptionnelles et son étude de l'adversaire, il s'était spécialisé dans l'avant-dernière passe. Si l'animal était encore fringant, il rusait, s'approchait d'une barrière. Lors de sa charge, le taureau, leurré par l'étoffe rouge, ne s'arrêtait pas et s'assommait à moitié contre le panneau de bois, parfois même chutait et se relevait chancelant ; l'estocade était bien facilitée. Le bruit était couvert par les vivats du public, et les cornes, limées le plus souvent, ne pénétraient pas le matériau.
Arena, ayant tiré un trait sur l'espoir d'en sauver un, avait au moins prévu une parade à la rouerie du torero, car il ne doutait pas que Rayo fût victime de cette fourberie. Depuis qu'il avait découvert petit à petit les ruses de plusieurs matadors pour affaiblir les bêtes, il ne supportait plus leur triomphe. Il analysait le déroulement de chaque corrida où l'un de ses taureaux avait péri et détectait souvent la tricherie humaine. El Oso paierait pour tous ces scélérats et pour la mort inéluctable de son Rayo qu'il chérissait et admirait tant.
* * *
L'éleveur accompagna son champion jusqu'à l'entrée de l'arène. Il s'attendait à une très forte résistance de l'animal et ne fut pas déçu. Lors des premiers assauts du taureau, plusieurs picadors furent désarçonnés sans que les chevaux n'en souffrent ; un péon fut encorné lors d'une charge et évacué sur une civière dans un état inquiétant. Rayo tenait bon ; les banderilles ne semblaient pas atténuer sa fougue malgré le flot de sang ruisselant sur la robe noire et le sable. À présent, il ne restait sur la piste que l'homme et la bête ; elle défiait son ennemi en frappant le sol de ses sabots, soulevant tout autour une poussière nauséabonde, effluve de la mort à venir. Les passes de muleta reprirent sans fatiguer plus le taureau. Certains regards d'El Oso, captés par le vacher, trahissaient son angoisse : lequel des deux était vraiment le tueur ? Arena put constater que son protégé, affaibli, était pourtant déterminé à continuer le duel, décidé à aller jusqu'au bout de son ambition, sans doute ivre du bruit incessant de la foule, des vivats et des « olé ! ». La fin approchait, le matador prépara sa pénultième passe et recula vers la barrière de sortie. Rayo chargea ; une fois franchi l'écran sournois, il heurta le bois avec une violence effroyable. Avant que l'écho du choc ne s'estompe, il se dégagea de la palissade disloquée et s'éloigna de son tourmenteur.
Celui-ci ne s'étonna pas que les cornes se fussent brisées en partie, amortissant le choc. Il ne remarqua pas le profil de celle de droite, car il ignorait que la bête pouvait être armée, préparée au combat par son entraîneur. Avant l'aurore, le vacher avait travaillé ces cornes à dessein : il les avait coupées au tiers, avait limé la fracture puis recollé le bout en fragilisant la pointe. Durant les semaines précédentes, il s'était exercé sur d'autres bovins pour que le bricolage restât indécelable à l'examen visuel.
Anticipant l'ultime charge, Pablo se leva et quitta l'amphithéâtre sans se hâter. En s'éloignant, il entendrait les hourrahs, la clameur qui suivrait et s'éteindrait dans un silence effaré, balayé par les rayons rougeoyants du soleil déclinant.
Le taureau s'élança puissamment comme s'il n'était pas déjà blessé. La muleta s'envola, il sauta. L'épée surgit et se planta en pleine chair animale tandis que la corne devenue couteau déchirait la gorge humaine. L'autre corne embrocha le bras. Rayo emporté par son élan parcourut une quinzaine de mètres en poussant le corps du matador, puis s'écroula, aveuglé d'une lumière blanche ensanglantée.
Dans la vague de sang,
il connut ses parents.

FIN

NEUTRON, 30/07/2020 14:31 :
Même principe : la corrida vue par le toro:
https://www.youtube.com/watch?v=XUQSba_X26c&list=RDXUQSba_X26c&index=1
J'adore cette chanson.

Réponse de tondjo

Texte douloureusement engagé, une belle façon de militer contre la torture. Fusse-t-elle traditionnelle, la torture n'est ni un sport, ni un art, qu'elle soit pratiquée sur des animaux ou des humains.

Réponse de --- DIABLOFUN ---

Bravos et remerciements pour les histoires de MÉMOIRE, TERRA INCOGNITA, et certaines analyses ! Dans le beau texte sur la corrida qui me désole par la mort du taureau et pour certains autres cas, forts rares parfois des matadors, je viens de trouver un ancien film. À voir en famille aussi ? Titre : LES CLAMEURS SE SONT TUES ! Synopsis : Léonardo, jeune fils d'un vaquero mexicain élève un jeune taureau baptise ''GITANO''. Mais, l'intendant lui prend le taureau pour le faire "combattre" aux arènes de Mexico. Le petit Léonardo ne voit alors qu'une solution pour sauver son ami, exposer son cas au Président de la République. Bon fin ou pas ?

--- DIABLOFUN ---, 30/07/2020 20:25 :
Encore une faute à "bien" rectifier (lol) avec un "outil scripteur virtuel" (crayon informatique) et faire un "bon" rajout pour le vocable bon mal orthographié au masculin par : bonne fin ou pas ?
Mémoire 88, 31/07/2020 14:40 :
en ce qui concerne les films sur la corrida, il y a un film dont ce n'est qu'un des sujets. Une chanteuse américaine, Pandora Reynolds (Ava Gardner), est courtisée dans un petit port espagnol par plusieurs hommes notamment un matador (particulièrement macho d'ailleurs) et sème la mort parmi ses prétendants notamment le matador.
Ce film est "Pandora" réalisé par Albert Lewin sorti en 1951. Un film à l'ambiance fantastique très particulière, notamment le traitement de a pellicule, un film qui aborde plusieurs légendes de manière inhabituelle, un must à voir si vous ne l'avez jamais vu.

Réponse de Vulcain 2

Bonjour,
Il est cinq heure camarade la nuit est tombée sur Grenade.....(JEAN FERRAT- Federico Garcia Lorca)

Mémoire 88, 31/07/2020 20:45 :
je ne connaissais pas cette chanson de Ferrat !

Réponse de tondjo

Rien que le titre invite à l'écoute...il en est des titres, comme celui là, qui déjà raconte une histoire.

Réponse de tondjo

Là, par moment, j'ai reconnu ma grand mère, le regard si tendre, si attentive, si présente pour les autres. Comme les femmes de ta famille, elle ne s'épanchait jamais, et pourtant...
Toute cette humanité qu'elle a donné n'est pas tombée dans un puits sans fond, elle fait tâche d'huile et je la retrouve autour de moi, discrète et courageuse et surtout, surtout...le plus étonnant était sa capacité à 90 ans, à comprendre, à avoir de l'empathie pour des gamins (es) de 16 ans qui enchaînaient toutes les stupidités que l'on peut faire à cet âge, et bien plus encore. Elle ne les jugeait pas, jamais, elle était triste de se sentir impuissante à les aider. Je crois malgré tout que le regard qu'elle portait sur eux (elles), comme autant de graines bien plantées, les ont aidé à mieux grandir.
Ton texte est simple, émouvant, il m'a ramené vers de beaux souvenirs.

Réponse de Méziana

Une voix venue d'ailleurs me murmure ceci : Une noix, qu'il y a-t-il à l'intérieur d'une noix ? Qu'est-ce qu'on y voit ? En ce qui me concerne je vois dans cet article de la tragédie du quotidien (non, pas le Tournoi, l'autre), et cela me fait du bien d'avoir mal dans ce sujet qui porte une différence. Je rêve en visitant ce jardin vivant, animé par des hétéroclites. La bouffée d'oxygène qu'il me procure n'est gâchée que par le roundup ronron. Puissent les ronces en venir un jour à bout (bout d'chou, caillou, hibou, pou) et que les fruits de la sama : silex, solex, rollex, s'épanouissent. Cet article fait rêver, dans le bon sens du terme, fait réfléchir également si l'on en a la capacité. En gros, que du bonheur, de la vraie vie. Bravo et merci, une mémoire qu'on ne voudrait jamais perdre.

Réponse de Bee..

D'une histoire triste et réelle contée par Mémoire nous voici au poème en prose de Mezigues. J'adore ce mélange et vous remercie de faire appel ainsi à notre sensibilité

Réponse de Méziana

Bonsoir, puisque la Dolce nous fait pleurer, moi y compris, je modérerai son post, si vous le voulez bien (sans réponse préalable j'induis que vous l'acceptez) avec ces quelques lignes datant d'un exil d'après divorce :

Canal du Midi

Le long du Canal du Midi
Les platanes ont leur coupe d'automne
Et laissent passer la tramontane.
Ils se dressent en file monotone
Tandis que les canards ricanent.
L'Homme est debout, comme abruti

Il est dix-neuf heures à l'horloge de sa vie
Il a les poings serrés dans les poches
Le vent fait frissonner ses rides
Il se sent bien loin de ses mioches
Son esprit court des terres arides
L'avenir, avec le courant s'enfuit

Ailleurs elle pense souvent à lui
Elle ne pense plus à l'amour
Ailleurs il neige, un feu crépite
Elle ne compte même plus les jours
Elle considère sa faillite
Tout en elle a été détruit

Il est dix-neuf heures à l'horloge de sa vie
Elle est assoupie devant l'âtre
Un livre ouvert sur les genoux
Du cantou tombe un bout de plâtre
Elle a sur l'épaule un chat roux
Ses amis partent eux aussi

Au-dessus d'eux passent des caresses
Des attentions et des mots doux
La douceur et la complicité.
Ils ont le regard bien trop flou
Et les yeux trop souvent baissés
Pour apercevoir la tendresse

Par terre sous les flocons de neige
Un peu d'amour fondra aussi
Qu'ailleurs le capricieux vent du sud
Emportera avec lui
On a beau dire le temps est rude
Lorsque plus rien ne nous protège

Il est dix-neuf heures à l'horloge de leur vie
Ils n'ont pas bien aimé cette journée
Ils ne savent pas trop que faire de leur soir
Leurs esprits sont trop embrumés
Pour encore distinguer l'espoir
De passer une bonne nuit

Réponse de Méziana

Hum, je voulais vous laisser tranquilles, mais suite aux 893 MP que je viens de recevoir, dont trois de modérateurs, je vous présente, de A à Z l'inventeur du W :

Çà pourrait être l'histoire d'un anaconda
Ou celle d'un fringuant abbé
Qui distribuerait des fessées
A qui ne voudrait pas l'aider
A trouver des motifs oiseux
Pour cueillir ses coquins bénéfs

Ce serait l'aventure d'un geai
Qui parerait les coups de hache
D'un fermier du Royaume Uni

Ou d'un enfant qui s'assagit
Si sa mère se fait du tracas;
Il fait bien attention à elle,
Lui dit dix mille fois je t'aime,
Qu'il ne veut pas lui faire de peine,
Qu'il avalera son sirop

Ou un conte parlant d'une poupée
Amoureuse d'un soldat vaincu
Qui s'en va courir la Terre
Pour oublier sa tristesse

Ça se passerait un soir d'été
Quand la lumière devient ténue
Lorsqu'on a du mal à trouver
L'inventeur du W

Réponse de Méziana

Vous aurez naturellement reconnu le style d' X.Yz, qui autorise chacun(e) à le mettre en musique, lui donner de l'R. Il y a-t-il également des compositeurs-trices dans la salle ?

Réponse de EMILIO

Bonjour ,
- J'ignore pourquoi mon 6ème sens m'a amené ici ?
- Etant sponsorisé par Pathé , Gaumont et Paramout , je suis obligé de diffuser des films ,pour tous les goûts , comiques , sentimentaux , de guerre , tristes etc etc..
- Actuellement , je diffuse " Intouchables " un film triste , qui prend une tournure de gaîté malgré tout..
- je pense avoir compris le pourquoi de ma présence , c'est la Camargue !!!
- J' ai des merveilleux souvenirs de celle-ci et quand j'étais Ado , c'est là que j'ai monté ma première pouliche et c'était magique.
- Bonne continuation.


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